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Pensée d'un jour

15 novembre 2008

ResPACT

Quand on s’engage, il faut respecter ses promesses. Saviez-vous qu’en 1983, la Belgique avait ratifié le Pacte de New York ? Il y est notamment dit que les signataires s’engagent à rendre leur enseignement supérieur de plus en plus gratuit. La FEF (Fédération des Etudiants Francophones) a fait une étude statistique. Elle est arrivée à la conclusion de 20 000 euros par an pour un étudiants koteurs belges (comprenant les coûts directs et les coûts indirects, puisqu’il faut bien que l’argent vienne de quelque part).

 

Bien sur, ce chiffre est une moyenne. Bien sur, à la HEPCUT, ils font leur possible pour diminuer le plus possible le minerval … Mais cette action n’est pas locale ! Le but est d’atteindre les 100 000 pétitionnaires avant les élections régionales de 2009. L’occasion d’élire nos gouvernants de la Communauté Française, sera aussi celle de leur rappeler l’engagement que la Belgique a pris il y a 25 ans !

 

Le changement est possible s’il existe une réelle volonté politique. En Autriche (140 000 étudiants, presqu’identique à la Belgique), après trois ans de lutte, les étudiants ont obtenu l’abolition du système du minerval. En Grèce (dont le PIB et le nombre d’étudiants sont comparables à la Belgique), les étudiants ne paient pas de minerval, les repas chauds sont offerts, les livres sont prêtés, les logements sont loués aux moins nantis à très bas prix … Pourquoi la Belgique ne suivrait-elle pas cet exemple plutôt que celui des Anglais ?

 

Pour en savoir plus quant à cette action, surfez sur le site www.respact.be ou posez directement vos questions aux représentants étudiants. Si vous pensez que ce combat est juste, parlez-en autour de vous un maximum, inscrivez vous sur le groupe Facebook, faites signer la pétition … et plus si affinités ;-)

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6 novembre 2008

Comment donner un sens à sa vie dans un monde qui n’en a plus ?

Plein de cet idéalisme encore peut-être juvénile, je me pose et me repose cette question. Comment donner un sens à nos vies ? Comment faire en sorte d’améliorer le monde ? Comment réjouir les gens, comment donner, comment saisir l’humain, comment rassembler, comment donner sens ?

Mon sens, il a fallu un an pour que je le trouve. Mon sens c’est l’Autre, c’est-à-dire tout sauf moi … Quoique en mon absence je ne pourrais rien faire ! Ici nait le premier paradoxe, le premier trouble conceptuel. Il faut donc que je me préserve, que je continue à exister pour me donner un sens. Le sens passe par l’existence, sans doute. Pourquoi la religion s’obstine-t-elle à donner un sens au néant alors …

Mon sens c’est l’Autre, le différent, ou plutôt sa rencontre, sa compréhension … Je veux comprendre l’Homme en qui j’ai foi. C’est ma religion finalement : l’humain, sa force qui contient tant de faiblesses, tant d’horreurs en puissance ! Je crois fermement que l’Homme n’est ni bon, ni mauvais … Il est ce que la société fait de lui. Bien sur, il y a les paresseux, les imbéciles et les ivrognes … C’est sans doute parce qu’on a sabordé leur sens, celui qu’il donnait à leur existence qu’ils abandonnent depuis.

Et si le sens du monde se trouvait justement dans sa subsistance ? Si on en revenait à l’instinct premier, celui de la préservation de notre espèce, de notre biotope, de notre Terre … Si simplement chacun y pouvait trouver son avenir, c’est-à-dire donner un futur aux autres qui viendront plus tard, leur permettre eux aussi de donner un sens à leur existence.

Finalement, c’est une boucle : la préservation donne sens, et sans préservation, il n’y pas de sens … Vive le développement durable !

29 octobre 2008

Le fil sous la neige par les Colporteurs

Un fil, deux fils, trois fils, quatre fils … une multitude de fils sous la lumière tantôt crue tantôt intime des projecteurs. Au début, rien. Un homme marche péniblement, physiquement handicapé. Il s’en va.

 

Une femme, un homme, trois personnes, puis quatre … une multitude d’équilibristes qui courent, dansent, sautillent gaiement. Soudain plus graves, ils délivrent un message. L’orchestre suggère une histoire d’amour, de haine, d’attirance, de jeu, de risque, du fil de la vie. Une histoire compliquée, entrecoupée de prouesses, d’esthétisme, de silence et de calme.

 

On en ressort ébahi, le sourire aux lèvres, heureux d’être retourné un instant dans ce pays des merveilles. Par procuration, on s’est amusé sur le fil qu’on n’a jamais osé saisir … On a eu peur de leurs audaces, on a été ému par leur histoire … Des souvenirs plein la tête, on va rejoindre Orphée pour prolonger la magie qu’on ne veut pas quitter. Faites de beaux rêves, et merci les artistes !

28 octobre 2008

Atelier de « Biodanza » chez Alain Lauwaert

A l’entrée, on s’embrasse, même si on ne s’est jamais vu. Pendant la séance, on danse ensemble, on s’exprime pour soi-même et pour l’autre. Au début, c’est vif et gai puis ça devient plus calme en se recentrant sur soi : on ferme les yeux et on apprend à aimer son propre corps en mouvement. L’important est de se faire plaisir, de retrouver la spontanéité de l’enfant qui dort en nous, de s’amuser avec les autres en des jeux aussi inutiles que joyeux. Puis, on se rassemble en un cercle serré, très serré qui bouge de droite à gauche en vagues successives. On se sent transporté par cette vague d’énergie venue d’on ne sait qui : ça fait du bien de se laisser aller, en toute confiance dans ce groupe hétéroclite à tout point de vue : âge, sexe, caractère, personnalité, expérience, etc.

On se croirait revenu à la période « peace and love » où tout était possible : on s’aime et on se rend heureux simplement par l’expérience de la danse, du mouvement du corps, de la communication gestuelle.

Mais ça me pose quand même la question de la danse … Est-ce un art ? Oui, sans doute même si la dimension scénique n’y est parfois pas. C’est une expression en tout cas … Mais toute expression est-elle intrinsèquement artistique ? Non … La frontière est ténue, impalpable … Cette frontière, c’est peut-être la Biodanza entre l’expression pure et l’art dirigé vers l’autrui.  

 Une chose est certaine, la  Biondanza, comme  le Yoga, ne pourra jamais se montrer en spectacle : elle se vit, elle se pratique mais elle ne se regarde pas, elle ne se contemple qu’à l’échelle de l’échange interpersonnel … Pour savoir, il faut faire. Pour ce faire, il faut se laisser aller à retourner à l’essentiel du mouvement, à son plaisir et à son expressivité. En fin de compte, une très chouette expérience ! Merci Alain.

9 octobre 2008

Sous un petit air de crise

L’analyse de l’origine d’une crise est complexe. Je ne m’y risquerai pas. Je préfère rester sur le simple plan du vocabulaire. On a entendu que le Fédéral tentait de rassurer le consommateur en investissant sans compter (ou presque) l’argent public pour sauver les banques. On a entendu parler de nationalisation, de recapitalisation, de remise en confiance … Mais n’a-t-on jamais entendu quelqu’un s’appesantir sur le citoyen ?

Le gouvernement a rassuré le consommateur, OK. Mais qu’a-t-il fait pour le citoyen ? Il a trouvé, dans l’urgence, des milliards d’euros … alors qu’il n’arrête pas de dire que les caisses de l’Etat sont vides, que l’exercice du budget sera périlleux, que le refinancement des Communautés est presqu’impossible, que les enveloppes resteront fermées pour l’enseignement supérieur. N’est-il pas envisageable qu’on trouve quelques petits millions d’euros, en urgence, pour ranimer notre enseignement ? Ne peut-on pas croire que ce refinancement participera à la baisse du coût des études, à la baisse du nombre de chômeurs peu qualifiés, à l’augmentation de travailleurs, à la restauration de l’image de marque de la Belgique, à l’éducation politique des citoyens, à la réinstauration de valeurs au sein d’un monde qui les perd toutes ? N’est-il pas juste de penser que, ça aussi, c’est une urgence ? Encore une fois, il s’agit de valeur politique : on préfère défendre le pouvoir d’achat plutôt que le socioculturel, le consommateur plutôt que le citoyen, la bourse plutôt que l’éducation !

Par ailleurs, à l’heure où la marchandisation et le capitalisme outrancier sont devenus monnaies courantes, je m’étonne de cette nationalisation soudaine. La bourse, cette jeune adolescente insolente, est vite revenue vers les bons vieux états en criant à la mort. Le paternalisme n’est pas éteint et la Belgique a volé au secours de ces institutions au bord de la faillite. Le Fédéral a voulu rassurer. Il se porte garant, dit-on … sauf qu’on a entendu dire aussi qu’il ne disposerait pas d’assez de fond en cas de faillite ! Qui peut-on encore croire ? Que peut-on encore comprendre ? La main invisible cafouille et le monde en revient au rassurant contrôle de l’Etat.

L’économie a volé la place au politique : de la crise gouvernementale, on est passé à la crise boursière. Les acteurs sont restés identiques puisque tout s’enchevêtre dans une globalisation non contrôlée … et le citoyen ne sait plus sur quel pied danser : a-t-il seulement son mot à dire dans cette démocratie trop compliquée ?

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2 octobre 2008

Entre les murs

Paradoxalement, la seule image que je retiens de ce film est la dernière, celle de la conclusion, de la fin de l’année, celle qui montre une classe désordonnée mais vide … Au début de l’année, on l’avait astiquée, rangée, repeinte, reformatée. Que reste-t-il quand tout est fini ? Rien, ou plutôt rien de matériel, rien de palpable, rien de filmable. Tout est dans la tête, en sentiments et en nuance. Une année scolaire enrichit, mais pas en terme financier … Des souvenirs plein la tête, des expériences enrichissantes, des liens sociaux durables. Pour le jeune, ce n’est pas tant la matière enseignée qui importe, mais plutôt la manière et le cadre émotionnel.

 

A la fin de l’année, on demande : qu’as-tu appris ? Et l’étudiant de répondre ce qu’il a aimé apprendre ! Là se situe toute la nuance. Là se trouve la « qualité » du professeur, son aptitude à transmettre sa passion pour la matière qu’il enseigne. Là se pose aussi la question de la définition de l’enseignement.

 

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut arrêter d’accorder de l’importance au contenu de l’apprentissage. Je veux simplement attirer l’attention sur l’importance de la socialisation par l’école. Exclure un élève d’un établissement, c’est renoncer, c’est accepter un échec, c’est refuser de comprendre … C’est presqu’inadmissible en fait, sauf peut-être quand cela permet l’arrêt d’une spirale infernale que plus personne ne contrôle.

 

Après le film, on demande aux gens présents de dire s’ils s’y sont reconnus. Ma réponse est tout simplement négative : non, je ne me suis pas reconnu dans cette classe ! Non, je n’ai pas vécu dans ces mêmes conditions ! Oui je suis favorisé ! Et ça me fait peur que de tels clivages puissent exister. Nous sortons avec le même diplôme. On nous donne les mêmes garanties, nos socles de compétence sont égaux, théoriquement. Pratiquement, c’est faux. Les jeunes s’en rendent compte, ils ne sont pas aussi abêtis qu’on pourrait le croire, ils savent qu’avec leur diplôme en poche, ils n’ont pas grand-chose. Ils savent qu’il leur faudra apprendre trop de trucs sur le tas. Ceux qui ne le savent pas arrivent dans l’enseignement supérieur sans savoir étudier, sans savoir comprendre la langue, sans savoir décoder un texte, sans savoir réfléchir posément : cela engendre une désillusion terrible, l’estime de soi avoisine le zéro absolu tandis que la volonté d’apprendre est éludée par un sentiment d’impuissance.

 

Finalement, ce film est très sentimental, sans avoir l’air d’y toucher : pas de musiques, pas d’effets spéciaux, pas de narration. N’est-ce pas le but ultime d’un film : faire vivre au spectateur les situations sans lui commander ce qu’il doit ressentir ?

28 septembre 2008

J’ai testé pour vous le « Ballroom – Thé Dansant »

 

ballroom

 

« Redécouvrez les plaisirs de la danse à deux ! », un beau pari rempli par Charleroi/Danses et la PAC. Une ambiance chaleureuse règne sur le Plateau des Ecuries le dernier dimanche du mois : le quidam vient danser, vient s’amuser en couple ou entre amis. Il vient rire de sa propre raideur. Belinda Giordano lui apprend à apprécier la danse en couple. La jeune professeur montre aussi l’étendue de son savoir faire … Elle danse et l’on s’envole avec elle au pays merveilleux de la valse, du cha-cha-cha, du rock’n’roll ou du tango. La vie se fait soudain rieuse, on s’amuse, on change de partenaire, on invente soi-même des enchaînements auxquels personne n’avait jamais pensé. On tourne et on virevolte sur la scène. Et puis l’on regarde avec une certaine incrédulité, ces gradins vides en face de soi. Personne pour applaudir nos trouvailles, nos découvertes et nos exploits … Le public n’a pas été prévenu. On retourne vers la piste, on repart, on se laisse aspirer par ce torrent de musique. Puis on écoute le rythme de ses propres pieds sur la scène, et on n’en revient pas d’être là, alors on en profite !

28 septembre 2008

CE-HEPCUT

logo_forum

Après plusieurs années de douce léthargie, le Conseil des Etudiants de la HEPCUT tente de s’extraire de sa torpeur. Tâche ardue s’il en est que celle d’aller à l’encontre de l’habitude qu’avait prise la direction de composer avec l’absence des étudiants. Il faut se battre pour tout et montrer aux gens qu’on est là. Il faut aussi clamer haut et fort le sérieux de nos entreprises en refusant la condescendance injustifiée de certains adultes qui n’ont pas compris qu’on l’était aussi.

Logiquement, la première tâche du C.E. fut de s’auto réguler en créant de toute pièce son Règlement d’Ordre Intérieur, notamment grâce à la FEF. Il servira de point de repère pour tout ce qui aura trait au C.E.

Evidemment, un groupement d’étudiants ne saurait se limiter à la simple (quoi que énergivore) mission légale de représenter les étudiants. Le C.E. est un lieu magique où se côtoient des gens qui ne se seraient jamais rencontrés ailleurs. De tous horizons, les bonnes volontés se rassemblent pour former un groupement débordant d’idées et de bonnes intentions. Au fur et à mesure que les contacts se renouent, les projets abondent en ce sens. Nul répit ne sera donc donné aux gens qui désirent véritablement faire plus que leurs études.

 

Charleroi est riche de citoyens responsables qui veulent rendre leur ville plus dynamique (sur tous les points de vue). Nous voulons être l’un des vecteurs de sa jeunesse active, lucide et bénévole. Nous voulons être une plateforme de rencontres et de contacts entre les professionnels de demain, les entreprises, le monde social et les mouvements culturels d’aujourd’hui. Les possibilités sont énormes, les aspirations immenses et les espoirs gigantesques. Nous voulons contribuer à la reconstruction d’une image positive de l’espace carolo en remplissant notre mission d’action citoyenne au sein de la Ville de Charleroi, et pas seulement de la HEPCUT !

Cette rentrée académique n’augure donc que du bon ;-)

25 septembre 2008

Envie de tout arrêter ...

Envie de tout arrêter … Pourquoi ? L’impression que je me trompe, que je me fourvoies .. Envie de changer de priorité … Et si l’important n’était pas la formation mais les gens qu’on y rencontre … Pourquoi se fendre le crâne de matières incompréhensibles plutôt que de parler de tous ces sujets qui préoccupent un monde en dérive, sans repère et sans loi … Se rendre compte tout doucement que le monde est cruel, injuste et mal construit … Que les bases de la société sont horribles, que les fondement sont archaïques et basés sur ces vieilles pulsions animales qu’on aurait du rejeter depuis longtemps … C’est horrible … Pq je dis ça moi ? Le monde, il est gentil, le monde il est beau … Et si je me trompais de priorités ? Si je me fourvoyais sur la nature des gens … Si j’étais simplement le gars le plus instable de l’univers … l’emblème de l’enthalpie qu’on voit revenir partout … Oui, finalement, c’est ça, je veux être le fer de lance de ce désordre méthodique , je veux être le représentants de ce bordel généralisé … Je veux qu’on se souvienne de moi comme du gars inclassables, inimaginables, inattendu, … et en même temps un peu inutile aussi … Avec des vieux principes à la rien à voir et des idées un peu alambiquées … Je suis fatigué, ça se voit …

14 mars 2008

Crise politique

Pffffffffff … Et ça dure et ça dure et ça dure ! On nous fait croire à des avancées notables alors qu’elles sont minimes face à l’importance de ce qu’il reste à faire. Comment peut-on discuter autant d’heures, consacrer autant de fric et de temps à l’enlisement d’un conflit que tous les Belges voudraient voir se finir ? Les journalistes deviennent lassants avec leurs analyses à rallonge. Comment peut-on oser passer du temps à interpréter un tel gâchis ? Le pire, c’est que je viens d’entendre un de ces professionnels de l’information : « Et on n’est qu’à deux ans et demi des élections régionales ! » Non, mais franchement, ça fait plus d’une demie année que les politiciens discutent et on prête encore attention aux élections qui arriveront dans plus de deux ans … Quand construiront-ils quelque chose de sensé, de cohérent ? Quand répondront-ils enfin à leur mission citoyenne de direction d’un pays qui en a de plus en plus besoin ? Bon, aller, j’arrête. Après, tout soyons joyeux, c’est un flamand séparatiste qui va diriger le pays : surréaliste ! Magritte s’en serait certainement inspiré s’il était encore de ce monde. A moins qu’on ne puisse voir en la politique belge qu’un héritage du peintre …

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