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Pensée d'un jour
6 novembre 2008

Comment donner un sens à sa vie dans un monde qui n’en a plus ?

Plein de cet idéalisme encore peut-être juvénile, je me pose et me repose cette question. Comment donner un sens à nos vies ? Comment faire en sorte d’améliorer le monde ? Comment réjouir les gens, comment donner, comment saisir l’humain, comment rassembler, comment donner sens ?

Mon sens, il a fallu un an pour que je le trouve. Mon sens c’est l’Autre, c’est-à-dire tout sauf moi … Quoique en mon absence je ne pourrais rien faire ! Ici nait le premier paradoxe, le premier trouble conceptuel. Il faut donc que je me préserve, que je continue à exister pour me donner un sens. Le sens passe par l’existence, sans doute. Pourquoi la religion s’obstine-t-elle à donner un sens au néant alors …

Mon sens c’est l’Autre, le différent, ou plutôt sa rencontre, sa compréhension … Je veux comprendre l’Homme en qui j’ai foi. C’est ma religion finalement : l’humain, sa force qui contient tant de faiblesses, tant d’horreurs en puissance ! Je crois fermement que l’Homme n’est ni bon, ni mauvais … Il est ce que la société fait de lui. Bien sur, il y a les paresseux, les imbéciles et les ivrognes … C’est sans doute parce qu’on a sabordé leur sens, celui qu’il donnait à leur existence qu’ils abandonnent depuis.

Et si le sens du monde se trouvait justement dans sa subsistance ? Si on en revenait à l’instinct premier, celui de la préservation de notre espèce, de notre biotope, de notre Terre … Si simplement chacun y pouvait trouver son avenir, c’est-à-dire donner un futur aux autres qui viendront plus tard, leur permettre eux aussi de donner un sens à leur existence.

Finalement, c’est une boucle : la préservation donne sens, et sans préservation, il n’y pas de sens … Vive le développement durable !

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Commentaires
S
J'aime à citer la parole de Jésus: aime ton prochain comme toi-même. D'abord parce que je n'aime pas la religion catholique et j'aime retourner ses armes contre elle. Ensuite pour insister particulièrement sur la partie "comme toi-même". Il faut donc commencer par s'aimer soi-même pour pouvoir aimer l'autre comme soi-même.<br /> <br /> Pour moi il n'y a pas opposition entre moi et l'autre tout comme il n'y a pas opposition entre le yin et le yang. L'un et l'autre se complète, s'interconnecte, existe l'un par l'autre.<br /> <br /> Je crois qu'une personne se définit en relation à l'autre. Je suis la somme des expériences que j'ai vécues avec tous ceux que j'ai croisé sur ma route.<br /> <br /> J'ai eu une fois une discussion avec quelqu'un qui me disait que pour elle, l'amour (celui qui unit un couple) existait en tant que tel et elle se demandait ce qui se passait quand cet amour n'était plus là. Pour moi, l'amour n'existe pas comme une chose que l'on peut saisir. Pour moi, l'amour entre 2 personnes n'est rien d'autre que la somme des expériences vécues ensemble. Bien sûr cela commence par une attirance, des atomes crochus, des goûts communs. Mais l'amour qui fait qu'un couple existe toujours après 50 ans n'a plus rien à voir avec cela. Et le corrollaire de cette définition de l'amour, c'est que pour moi il n'y a pas de véritable différence entre l'amour que l'on éprouve envers son conjoint et l'amour que l'on éprouve envers ses amis. La différence est dans le nombre et la nature des expériences partagées.<br /> <br /> Et étant la somme des expériences vécues, si j'ai un grand nombre d'expériences négatives, je risque de devenir défaitiste, délinquant, ivrogne, etc<br /> Alors que d'autres expériences m'auraient rendu altruiste et plein de vie.<br /> <br /> Pour ce qui est de mettre la survie au centre du sens de la vie, je trouve que ça manque d'ambition et cela risque de mener à des dérives du genre "la fin justifie les moyens". Je préfère mettre le respect (encore ^_^): respect de soi, respect de l'autre, respect du monde dans lequel on vit.
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