Comment donner un sens à sa vie dans un monde qui n’en a plus ?
Plein de cet idéalisme encore peut-être
juvénile, je me pose et me repose cette question. Comment donner un sens à nos
vies ? Comment faire en sorte d’améliorer le monde ? Comment réjouir
les gens, comment donner, comment saisir l’humain, comment rassembler, comment
donner sens ?
Mon sens, il a fallu un an pour que je le
trouve. Mon sens c’est l’Autre, c’est-à-dire tout sauf moi … Quoique en mon
absence je ne pourrais rien faire ! Ici nait le premier paradoxe, le
premier trouble conceptuel. Il faut donc que je me préserve, que je continue à
exister pour me donner un sens. Le sens passe par l’existence, sans doute.
Pourquoi la religion s’obstine-t-elle à donner un sens au néant alors …
Mon sens c’est l’Autre, le différent, ou plutôt
sa rencontre, sa compréhension … Je veux comprendre l’Homme en qui j’ai foi.
C’est ma religion finalement : l’humain, sa force qui contient tant de
faiblesses, tant d’horreurs en puissance ! Je crois fermement que l’Homme
n’est ni bon, ni mauvais … Il est ce que la société fait de lui. Bien sur, il y
a les paresseux, les imbéciles et les ivrognes … C’est sans doute parce qu’on a
sabordé leur sens, celui qu’il donnait à leur existence qu’ils abandonnent
depuis.
Et si le sens du monde se trouvait justement
dans sa subsistance ? Si on en revenait à l’instinct premier, celui de la
préservation de notre espèce, de notre biotope, de notre Terre … Si simplement
chacun y pouvait trouver son avenir, c’est-à-dire donner un futur aux autres
qui viendront plus tard, leur permettre eux aussi de donner un sens à leur
existence.
Finalement, c’est une boucle : la
préservation donne sens, et sans préservation, il n’y pas de sens … Vive le
développement durable !