Optimisme, idéalisme et utopisme !
Je suis un utopique, je suis idéaliste, tout le
monde le sait : je rêve sans cesse d’un monde impossible où se mêleraient
harmonieusement bonté et beauté.
Au regard de l’histoire, je me suis souvent
aperçu que ce sont les idéaux qui ont fait bouger la pensée, qui ont obligé les
peuples à se détourner de leurs coutumes obsolètes. Si je cherchais une
justification par l’histoire, j’en trouverais donc sans doute une réponse
rapide et complète, même si je n’ai pas la prétention d’être un personnage
historique !
Nous vivons dans le présent, me direz-vous, et
aucun acte aussi historique soit-il ne pourra justifier l’utopisme.
Tournons-nous donc vers cette chère psychologie
sociale : comprendre lucidement le monde est un don des pessimistes. Ca
entraîne presque inévitablement la déprime. Alors, à quoi bon ?
Pour justifier cet utopisme, il suffirait
peut-être aussi de lire savamment dans mes gênes, de décrypter les éléments
systématiques de mon caractère.
Soit, ceci est posé : j’aime l’optimisme,
l’idéalisme et l’utopisme. Ce sera sans doute une constante puisque tout me
prouve qu’il est plus vivable de comprendre le monde de manière positive
quoique erronée.